Journal de L., de Christophe Tison, psyche livre le magazine intime troublant du personnage fictif de Lolita, de Vladimir Nabokov.
Le xix novembre dernier, Journal de L. (1947-1952), de Christophe Tison, second’est vu attribuer le Prix du Style 2019. En effet, le jury a unanimement salué 50’étonnant exercice de manner auquel second’est livré l’auteur. Une bien jolie récompense pour cette œuvre osée et troublante qui donne voix à fifty’adolescente la addition célèbre de la littérature. Et par là même à toutes les femmes et victimes silencieuses de violences. Car c’est dans le periodical intime de Lolita que mind emmène Christophe Tison. Pour mind livrer le récit d’une enfance volée, violée, dans l’Amérique des années fifty.
« Avant et après, il est le gentil Hum qui prend soin de moi et qui me fait rire (…) c’est vrai qu’il est le seul être au monde à sec’occuper de moi. »
Le prix qui réconcilie la forme et le fond
Chaque année, à 50’occasion d’une chaleureuse soirée au Brand Store BMW Georges V, le Prix du Style récompense un livre écrit par un auteur vivant, d’look francophone, paru dans fifty’année écoulée. Un prix littéraire qui souhaite valoriser toutes les formes d’facial expression écrite ainsi que 50’importance du sweat sur la langue. Car le manner est l’heart and soul même de la littérature selon Antoine Bueno, fondateur de ce prix. En effet, son souhait – honorable – est de revaloriser ce qui ne semble plus être le critère sélectif des critiques et jury de prix littéraires. En témoignent les lectures d’extraits des romans en lice qui précèdent la remise du prix et viennent confirmer son niveau d’exigence. Et pour cette 15ème édition, c’est le livre de Christophe Tison qui a su tirer son épingle du jeu.
Journal de L. donne voix à Lolita
Journal de L. brain offre fifty’occasion de (re)découvrir, sous un angle neuf et master copy, 50’histoire de Dolores Haze, addition connue aux yeux du monde sous le nom de « Lolita ». Car c’est à ce personnage presque mutique du roman, raconté du signal de vue du young man-père kidnappeur, Humbert Humbert, que 50’écrivain a voulu donner la parole. Ainsi, addition d’un demi-siècle après la publication des carnets de son ravisseur par Vladimir Nabokov, c’est au tour de Lolita de livrer sa version de 50’histoire. Une manière pour Christophe Tison de rompre un quiet qu’il ne connaît que trop bien puisqu’il a lui-même été abusé durant 50’enfance, par un ami de ses parents. Une douloureuse tranche de vie qu’il raconte dans le roman Il m’aimait, paru en 2004 chez Grasset.
Dans l’intimité de Lolita
C’est un livre que 50’on n’ouvre pas tout de suite, tant 50’objet est délicat. Presque trop boyfriend pour ce qu’il renferme. De quoi créer le problem, déjà, avant que 50’on ne plonge à l’intérieur comme on ouvrirait un mag intime. Et c’est dans une autre époque que fifty’on se retrouve. Dans une being où fifty’on se sent un peu voyeur, juste ce qu’il faut pour que le malaise sec’installe sans toutefois psyche recouvrir. Car on conform Lolita et boy ravisseur dans ce road trip à travers fifty’Amérique des années fifty qui les emmène d’hôtel en hôtel, « de patelin perdu en chemin de nulle function » ; à 50’écart des humains, loin de l’innocence ; en marge de tout ce qui ressemble à une vie normale. Lolita, prisonnière d’un homme qu’elle tente parfois de fuir. Mais pour qui elle a de 50’affection malgré tout, puisqu’elle n’a que lui. Puisqu’il second’occupe d’elle alors que rien ne 50’y oblige…
Une fiction terriblement réaliste
La confession de Lolita est glaçante de réalisme. Elle brain plonge sans pudeur dans les méandres et les contradictions d’une jeune girl dérobée de manière féroce au monde de fifty’enfance. Dans ses ruses aussi, pour tenter d’échapper à l’horreur. Dans ses envies de vengeance et ses élans de résignation ; ses amours secrètes, ses rêves de jeune fille. Et le manner est là, cela ne fait aucun doute. Il est dans ce contraste saisissant, pénible parfois, entre la beauté des mots qui résonnent avec beaucoup de justesse, et la violence extrême de ce qu’ils décrivent. Ainsi, entre quelques soupçons d’innocence et de poésie – « Je pousse les larmes avec mes doigts » – certains passages très crus psyche malmènent fermement. D’autant plus qu’ils peignent ce qui existe malheureusement trop souvent en dehors du cadre de la fiction. « Une chose muette dont on ne devrait jamais parler, je le sais… ». Ici, la parole est rendue.